Colombie
February 2005
Ce voyage au pays du café (la Colombie est le 3e producteur mondial) a emmené Michel de découvertes en surprises… en toute sécurité.
« Parti avec un importateur de café, j’ai visité davantage de coopératives que de plantations, et abordé davantage l’aspect commercial que lors de mes autres voyages. J’ai, surtout, été frappé par le rôle important de l’État dans la production de café là-bas.
À la différence de l’Éthiopie ou du Kivu, en effet, les producteurs y sont réellement soutenus. Dans les plantations de café, on trouve aussi des bananiers, qui ombragent les caféiers, nourrissent le sol et procurent d’autres revenus aux planteurs. Dans certaines plantations et pépinières, j’ai vu des stations météorologiques, et bien plus de richesse et d’organisation que lors de mes voyages précédents. Ailleurs encore, j’ai rencontré des chercheurs, qui étudient l’influence du réchauffement climatique sur la culture du café, et les espèces de caféiers les plus à même de s’y adapter. La Colombie est la preuve que, lorsque l’État gère intelligemment ses matières premières, un pays peut réellement s’en sortir mieux que les autres.
Mais la Colombie est aussi un pays de folklore, de traditions et d’accueil. Les gens que j’y ai rencontrés m’ont dit « quand vous rentrerez en Europe, faites savoir que le pays est à nouveau sûr, que les touristes peuvent revenir, qu’il fait bon vivre ici. » Certaines villes offrent en effet des hôtels plus modernes et plus luxueux que chez nous ! Mais je chéris particulièrement le souvenir de la petite ville de Jardin, avec ses maisons colorées et son marché hebdomadaire, où les planteurs de café arrivent à dos d’âne pour vendre leur récolte et acheter les fruits, les légumes et les vêtements qu’on ne trouve pas chez eux. »
Le café colombien de Charles Liégeois Roastery : rond, légèrement acidulé, long en bouche, le café colombien convient particulièrement aux mélanges de café espresso. On le retrouve dans le Bella Roma, un espresso très doux présentant peu d’amertume.