Bolivie
octobre 2018
Un voyage inoubliable. Une claque, dans tous les sens du terme. Un pays de cultivateurs rudes et ingénieux, dont Charles Liégeois Roastery soutient le travail avec SOS Faim et Exki.
« Quand vous sortez de l’avion, vous êtes à 4.000 mètres d’altitude, sur le tarmac de l’aéroport le plus haut du monde. Le vent vous gifle, vous sentez qu’ici l’oxygène est plus rare, et vous empruntez la Route de la Mort (3,2 mètres de large) pour aller rendre visite aux habitants des communautés que SOS Faim soutient, et à Coca Carasco, la coopérative avec laquelle nous travaillons.
J’ai été malade pendant 7 jours, sur les 10 que durait le voyage, mais j’ai été heureux de voir que notre soutien n’est pas vain, et que les cultivateurs développent des projets à long terme. L’un construit un écolodge dans sa plantation, pour recevoir les touristes désireux de vivre avec les producteurs. Un autre présentait un Business Plan pour financer les ruches qu’il installera au milieu des caféiers, afin d’améliorer ses cultures et de revendre le miel. Un troisième cultive des fleurs en même temps que ses caféiers : il les revend au marché, et peut ainsi acheter des engrais bio.
Il faut beaucoup d’imagination pour trouver des alternatives à la culture de la coca, légale si elle est cultivée pour une consommation locale. Officiellement, la Bolivie en compte 7.000 hectares. Mais on estime à 22.000 hectares les cultures clandestines destinées aux narcos… Or, parce que la Bolivie vient tout juste de dépasser le seuil de pauvreté, elle risque de se voir couper les subsides et les aides qui ont, notamment, permis d’améliorer significativement la culture du café… et la vie des familles qui y travaillent. Quel choix auront-elles alors ?
Le café bolivien de Charles Liégeois Roastery : Coraca Carasco, un café floral, doux, tout en rondeur, aux notes subtiles de fruits des bois, produit par les 59 familles membres de la coopérative Coraca, réparties en cinq communautés (Moscovia, Siempre Unidos, Antofagasta, Uchumachi, Villa Union).