Costa Rica
février 2005
En 2005, Michel accompagne un voyage « équitable » de Max Havelaar au Costa Rica, et ressent un choc qui le poussera désormais à acheter, et à vendre, le café différemment.
« C’était, je m’en souviens, l’un des premiers voyages à nous faire pénétrer aussi profondément dans l’univers du café. Nous n’avons passé que 4 nuits sur place, mais nous avons partagé au plus près la vie des habitants de deux villages assez dissemblables. Le premier, en effet, pratiquait la culture du café, mais n’avait pas encore opté pour le commerce équitable : j’ai dormi sous un toit en tôle soutenu par des planches qui tenaient lieu de murs, chez des gens pauvres qui semblaient ne vivre que pour le travail.
Le contraste avec le village suivant, soutenu par Max Havelaar, était saisissant : là, les maisons avaient des jardins où poussaient d’autres espèces que le café, les gens possédaient des animaux et paraissaient réellement plus heureux. Cette différence flagrante m’a ouvert l’esprit sur les bienfaits du commerce équitable et l’importance, pour les petits producteurs, d’être rétribués de façon juste. Plus j’ai voyagé ensuite, plus j’ai constaté ces différences et l’influence, sur la vie des caféiculteurs, des fluctuations énormes du prix du café. On ne voit plus le commerce de la même façon après cela, on n’achète plus et ne vend plus le café de la même manière.
Bien sûr, le commerce équitable est perfectible : il est très souvent critiqué, mais ceux qui critiquent sont souvent ceux qui ne font rien. »
Le café costaricain de Charles Liégeois Roastery : Aucun café costaricain chez Charles Liégeois Roastery pour l’instant, mais nous ne désespérons pas de trouver la perle rare.